« La Traversine » fait référence au nom de l’ancienne voie de chemin de fer devenue depuis le Ravel qui jouxte le terrain. D’autre part, les notions de traversée et de passage ou de voyage font écho avec l’âme du projet en tant que lieu de transformation, de transition et d’épanouissement.
Le site abritait autrefois une râperie, usine de village intervenant dans le processus de fabrication du sucre. Une voie ferrée permettait l'acheminement des betteraves sur le site pour qu'elles y soient nettoyées et rappées avant de repartir vers des sucreries plus importantes comme celle de Tirlemont*.
Aujourd'hui, l'usine a disparu, mais le site reste vivant. Situé entre le Ravel et la Mehaigne, il comprend :
- une maison d'habitation qui nous sert actuellement de lieu d'accueil pour nos activités ;
- deux ateliers, anciennes écuries et entrepôt pour le charroi, que nous rénovons pour y installer notamment l'atelier de réparation des vélos ;
- deux prairies, l'une proche de la Mehaigne et donc fort humide, destinée à l'observation de la faune et de la flore ; l'autre plus sèche, le long du Ravel, ou nous comptons développer de nouvelles activités autour du verger planté l'année dernière ;
- un sous-bois pour accueillir nos stages et découvrir la nature dans le respect du vivant ;
En fonction du développement de La Traversine, nous tentons d'honorer au mieux le site en utilisant ces appellations pour définir les espaces. C'est ainsi que l'asbl a reçu le nom "Les Ateliers de la Traversine".
Nous concevons La Traversine comme un pôle complémentaire de l’ensemble des lieux d’animations de Braives, dont l’ancienne gare, qui accueille L'Espace Samare ( le Centre Culturel de Braives Burdinne) , la Maison des Jeunes, un marché hebdomadaire de petits producteurs locaux et une Guinguette ( café-petite restauration) , les clubs sportifs tout proches (foot et skate), le Ravel, le Centre Equestre situé juste en face de la maison et le Village du Saule avec ses animations écologiques …
*Jusque dans les années trente, l'activité sucrière belge fut florissante car les Pays-Bas et la Belgique recevaient des betteraves provenant d'Allemagne (Accord du Traité de Versailles). A l'avènement du 3ème Reich, l'afflux de betteraves allemandes fut stoppé car l'Allemagne avait reconstitué son secteur secondaire et procédait elle même à la transformation de ses matières premières. En Belgique, cette activité perdit dès lors de la vitesse, ce qui précipita notamment le déclin de l'usine Braivoise. Elle fut démontée dans les années 50 pour en récupérer le matériel qui a ensuite été envoyé vers d'autres usines, plus compétitives.